Sunday, July 15, 2007

France: billion Euro scandal at oil company Elf Aquitane



Eva Joly and her fight against top-level corruption

07 Feb 2007
BBC RADIO 4
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For six years judge Eva Joly was in charge of investigating a half a billion Euro scandal involving the French state-owned oil company Elf Aquitane. During the case, Eva herself faced regular death threats, her telephones were tapped and her home and offices burgled several times. As a result of her work, 30 people were convicted and senior members of President Mitterand’s government were implicated in the crime. She now works as a special advisor to the Norwegian government on money laundering and campaigns for tougher international action against fraud involving political and economic leaders.

Recently she strongly criticised the British Government for abandoning the serious fraud office inquiry into BAE System’s defence deals with Saudi Arabia. Jenni talks to Eva Joly about her battle to uncover corruption at the highest levels and her determination to see justice done.

'Justice Under Siege' is published by Arcadia Books, ISBN - 1905147465.


Elf scandal exposé banned

Jon Henley in Paris
Friday June 20, 2003
The Guardian

A hard-hitting book published yesterday by the investigating magistrate who brought France's Elf corruption scandal to court has been banned from sale until the trial hearings are over.
The book, Is This the World in Which We Want to Live?, recounts the surveillance, break-ins and death threats to which Eva Joly, now an adviser to the Norwegian government, was allegedly subjected during her eight-year investigation into the Elf affair.
While taking care to name no names, Ms Joly describes her discovery of a secret and parallel universe "where titles bear no relation to the person's activities [and which] does not want to be called to account by the justice system."
But a Paris court ruled late on Wednesday that her book "constituted a threat to the presumption of innocence and the guiding principles of the penal process".
Ms Joly, who yesterday launched an international anti-corruption campaign in Paris, denounced the decision as "straightforward censorship". But the legal establishment was almost unanimous in its condemnation of the book. "Her accusations could not but weigh on the judges and jury in the Elf trial," said Paul-Albert Iweins, a leading member of the Paris bar.



L'ancienne magistrate anti-corruption Eva Joly estime qu'une enquête est nécessaire pour faire la lumière sur l'éventuelle existence d'un compte bancaire secret de Jacques Chirac au Japon. /Photo d'archives/REUTERS/Xavier Lhospice - © REUTERS

Il faut enquêter sur le compte Chirac au Japon, dit Eva Joly
13h40 | 25/05/2007 - © Reuters

Une enquête est nécessaire pour faire la lumière sur l'éventuelle existence d'un compte bancaire secret de Jacques Chirac au Japon, estime l'ancienne magistrate anti-corruption Eva Joly.
"Il me semble vital qu'une enquête soit faite sur les rumeurs très persistantes et maintenant aussi les documents qui existent sur l'existence d'un compte au Japon qui lui appartiendrait", déclare-t-elle sur le site internet Rue89.
"Une démocratie digne de ce nom ne peut pas vivre avec cette incertitude", ajoute cette magistrate, conseillère du gouvernement de Norvège, son pays d'origine, qui a instruit de nombreux dossiers de corruption, dont le scandale Elf.
Les soupçons concernant l'existence d'un compte bancaire détenu par l'ancien président de la République française au Japon sont apparus de manière incidente dans l'enquête sur les listings falsifiés de la société Clearstream.
Des documents confidentiels des services secrets français, la DGSE, saisis chez le spécialiste du renseignement Philippe Rondot et versés progressivement au dossier jusqu'à ces dernières semaines, font état de l'existence de ce compte à la Tokyo Sowa Bank. Il serait, à en croire ces pièces, crédité de 300 millions de francs, soit 45 millions d'euros.
L'information figure pour la première fois dans un document envoyé en 1996 par un agent de la DGSE à Tokyo, qui avait été chargé d'une enquête de routine sur Soichi Osada, patron de la Sowa Bank et ami de Jacques Chirac.
Dans ce document, l'agent secret rapportait que cette information sur le compte Chirac lui avait été fournie par une source identifiée sous le seul nom de code de "Jambage".
La général Philippe Rondot, qui a enquêté à la demande de l'ancien locataire de l'Elysée sur ces documents de la DGSE, écrit en novembre 2001 dans une note versée au dossier Clearstream et publiée cette semaine par Marianne : "Les affaires se précisent, selon l'enquêteur au Japon, le compte de JC existe bien. Il est alimenté. TG ( télégramme) à venir".
Aucune preuve directe de l'existence de ce compte, niée formellement par Jacques Chirac, n'a été publiée.
D'autres notes Rondot de 2001 accréditent la thèse inverse d'une rumeur, défendue par l'ancien locataire de l'Elysée. "L'affaire du président, c'est fumeux", dit une de ces notes.
Eva Joly se prononce pour que Jacques Chirac réponde des autres affaires concernant des détournements de fonds à la Ville de Paris qui lui sont imputés.
"Les traces se sont arrêtées toutes fraîches devant la porte de son cabinet. La normalité est qu'il soit convoqué par mes collègues et qu'il réponde de ces suspicions", dit-elle.
Elle juge indigne de tenter d'échapper à ces procédures. "Je pense qu'il serait d'une incroyable arrogance que de bricoler et de jouer avec la prescription. ce serait une forme d'immunité. La seule solution digne d'une grande démocratie c'est que les enquêtes soient faites", déclare-t-elle.
Selon le Canard enchaîné, Jacques Chirac, qui perdra définitivement son immunité présidentielle le 16 juin, a recruté une équipe d'avocats conduite par Me Jean Veil. Il envisagerait de retarder les demandes d'audition en invoquant des motifs de santé, en attendant une éventuelle loi qui effacerait les "affaires", dit l'hebdomadaire satirique.

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